Prévenir les Dangers de la Position Assise

En quelques semaines en apesanteur, la physiologie d’astronautes au pic de leur forme s’altère comme s’ils avaient vieillis de 40 ans. Leurs muscles s’atrophient, ils perdent de la masse osseuse, leur fitness cardio-pulmonaire s’effondre, ils prennent du poids, développent des troubles intestinaux, de la fatigue et des douleurs. Ce qui leurs manque ? Du mouvement dans un environnement de gravité ! Les études médicales démontrent que, sur Terre, la position assise prolongée a exactement les mêmes effets sur notre corps et qu’elle réduit même notre espérance de vie. Dans ce DVD étonnant, le Dr. Pauli vous révèle les dangers de la position assise prolongée, comment utiliser la gravité pour vivre plus sainement et une méthode simple en 7 étapes pour neutraliser les dangers de la position assise. Il vous montre également deux techniques simples pour s’asseoir correctement et réduire ainsi vos douleurs vertébrales et posturales.

 

« Je ne vois pas d’autres solutions. Il va falloir opérer ! »


A ces mots, le sang de Jacques se glaça, son cœur fit un bon dans sa poitrine, l’incertitude et la peur l’envahirent et des dizaines de questions se bousculèrent dans sa tête.

A 48 ans, Jacques semblait au sommet de son art. Sa vie criait le mot « réussite » à des kilomètres à la ronde. Après plusieurs années passées sur le terrain, il avait été promu chef de département d’une entreprise bien connue de sa région. Son nouveau poste l’avait cloué dans un bureau et présentait une nouvelle charge de travail importante, combinée à de nouvelles responsabilités. D’un naturel confiant, Jacques avait relevé le défi avec succès. Ses collaborateurs et ses subordonnés l’appréciaient. Il avait également la confiance de son supérieur. Ses deux enfants avaient quittés la maison pour suivre leurs propres voies. Après quelques années de tourmente, la relation avec sa femme s’était beaucoup améliorée. Tout semblait aller pour le mieux.

Pourtant, aujourd’hui, assis dans le bureau d’un neurochirurgien reconnu de la place, Jacques n’était plus que l’ombre de lui-même. Son attitude avenante et sa confiance avaient fait place au doute et à la peur. Cela se lisait littéralement sur son visage.

Malgré sa réussite, Jacques souffrait du bas du dos et d’une sciatique depuis 4 ans. Derrière les apparences d’une vie personnelle et professionnelle réussie, Jacques serrait les dents et souffrait en silence. Sa douleur permanente était certes diminuée par les antidouleurs que son médecin lui avait prescrits, mais Jacques n’aimait pas la manière dont les choses évoluaient. Il devait prendre les médicaments de plus en plus souvent et la douleur repartait de plus belle lorsqu’il les arrêtait. La douleur perturbait ses nuits, ce qui le rendait à fleur de peau. Sa situation commençait à lui taper sur le moral, même s’il faisait bonne figure autour de lui. Il faisait de son mieux pour ne pas laisser son état influencer son entourage, mais il se sentait diminué. Il prenait sur lui et ni ses proches ni ses collaborateurs ne s’étaient vraiment rendu compte de ce qu’il vivait.

Jacques avait suivi scrupuleusement les conseils de son médecin traitant. Plusieurs séries de kinésithérapie (physiothérapie) n’avaient rien donné. Un ostéopathe l’avait vu à quelques reprises et devant la persistance des douleurs avait déclaré ne rien pouvoir faire lui. Les massages et l’acupuncture le faisaient certes se sentir un peu mieux globalement, mais sans vraiment améliorer les douleurs. Un rebouteux qui lui « faisait craquer le dos » arrivait à le soulager pour quelques jours, mais les douleurs finissaient par revenir.

Le neurochirurgien regarda une nouvelle fois l’IRM. Il se tourna vers Jacques et annonça froidement : « Je ne vois pas d’autres solutions. Il va falloir opérer ». A ces mots, le sang de Jacques se glaça, son cœur fit un bond dans sa poitrine, l’incertitude et la peur l’envahirent et des dizaines de questions se bousculèrent dans sa tête. La chirurgie va-t-elle vraiment m’aider ? Est-elle la seule solution ? Quels genres de risques comporte-t-elle ? Combien de temps vais-je manquer le travail ? Est-ce que je pourrais encore faire du ski après cela ?

Les mots du spécialiste étaient tombés comme un couperet. Ses conclusions semblaient sans appel. Jacques n’avait même pas pensé à poser ses questions. Sa présence d’esprit lui manquait. En sortant de la consultation, il avait eu l’impression de « prendre 20 ans » en quelques minutes, comme si quelque chose s’était brisé en lui.

Ce n’est pas temps le fait de devoir subir une intervention qui avait tant touché Jacques (il avait été opéré d’un genou par le passé), mais bien le sens qu’il donnait à la situation. Lui qui semblait toujours en contrôle de tout se sentait désormais vulnérable et affaibli. Lui qui passait sa vie à résoudre des problèmes était incapable de solutionner sa propre situation. De plus, même si la chirurgie le soulageait, cela n’expliquait pas pourquoi il avait développé ces problèmes de dos en premier lieu ; il n’y avait donc aucune garantie que le problème ne réapparaisse pas plus tard.

J’écoutais Jacques m’expliquer sa situation. Il m’avait demandé de pouvoir faire une consultation par Skype puisqu’il habite dans le Sud de la France. Sa secrétaire était tombée sur un de mes articles alors qu’elle s’informait sur Internet. Jacques me dit qu’il s’était résolu à subir l’opération, qui devait avoir lieu 5 semaines plus tard. Rien n’avait marché jusqu’à présent. Selon lui, il fallait se faire à l’évidence. Ce n’était pas mon avis.

En général, je n’aime pas me prononcer sur l’état des gens sans les avoir examinés. Mais un indice presque anodin m’avait mis la puce à l’oreille. Les douleurs de Jacques étaient apparues quelques semaines après sa promotion. Le corps médical avait mis cela sur le compte de ses nouvelles responsabilités. Mais pour moi, une autre possibilité émergeait. Jacques était passé d’un poste actif où il supervisait des chantiers essentiellement debout à un poste sédentaire où il était assis plus de 9 heures par jour.

Entre les moments des repas, ses déplacements entre son lieu de travail et son domicile et les quelques heures passées à regarder la télévision le soir, Jacques était assis plus de 13 heures par jour. Et malgré la qualité moyenne de sa caméra sur Skype, je voyais que cela avait eu un impact majeur sur sa posture. Jacques était voûté et avachi.

Cela vous surprendra peut-être, mais la position assise prolongée est une source majeure de problèmes de dos et d’hernie discale.

Comparé à la position debout, la position assise augmente la pression sur les disques intervertébraux entre 40 et 85%, poussant le noyau pulpeux (la partie du disque impliquée dans les hernies discales) vers l’arrière. En moins de 20 minutes, la position assise provoque une laxité des ligaments postérieurs de la colonne, qui devient alors instable et plus à risque d’être blessée.

La plupart des gens pensent que ce sont les travailleurs de force qui font des hernies discales, mais la science nous a montré que ce n’est pas le cas (les travailleurs de force développent de l’arthrose). Ce sont les personnes qui travaillent beaucoup en position assise qui ont le plus de risque de faire des hernies.

Une illustration spectaculaire de ce principe est décrite par l’expert en biomécanique de renommée internationale le Dr Stuart McGill dans son excellent ouvrage « Low Back Disorders ». Il y décrit le cas des contrôleurs d’une usine électrique canadienne. Dans les années 1960, les contrôleurs surveillaient tout le fonctionnement de l’usine depuis une table de contrôle qui se situait sur un bureau devant eux. Ils étaient assis mais, toutes les dix minutes, ils devaient se lever et faire quelque pas pour éteindre une alarme de vigilance qui se déclenchait (cette alarme s’assurait qu’ils ne s’endormaient pas à leur poste de travail). Ces contrôleurs n’ont jamais eu de problèmes de dos. Puis, dans les années 1990, la salle de contrôle est devenu obsolète et a été remplacée par une nouvelle. L’usine a profité de la construction de la nouvelle salle pour prendre les conseils d’experts en ergonomie. Ceux-ci pensaient qu’il était trop fatiguant de demander aux contrôleurs de se lever toutes les 10 minutes. Ils ont donc construit une poste de contrôle d’où le contrôleur pouvait éteindre l’alarme vigilance sans devoir se lever. Les contrôleurs font des tournus de 12 heures d’affilées. C’est à dire qu’ils étaient désormais 12 heures assis. Et les problèmes de dos, et notamment les hernies discales, ont littéralement explosé !

Dans une étude, 59% des gens qui étaient assis plus de 4 heures par jour avaient des douleurs lombaires alors que les douleurs n’étaient présentes que chez 7% de ceux qui étaient assis moins de 4 heures. Dans une autre étude, le simple fait de diminuer la position assise d’une heure par jour a permis de réduire les douleurs vertébrales chez plus de la moitié des employés.

Les dangers de la position assise prolongée ne se limitent pas aux problèmes de dos. La vérité, plus troublante encore, c’est que ce comportement sédentaire augmente le risque de nombreuses maladies, comme par exemple:

  • Les problèmes de dos (nuque, dorsales, lombaires)
    Les maladies cardiovasculaires
    Le diabète
    Le surpoids et l’obésité
    Certains types de cancer

Elle augmente même notre risque de mortalité et réduit notre espérance de vie. Pour chaque heure passée en position assise, vous écourtez votre vie de 22 minutes. En fait, être beaucoup assis est aussi néfaste pour notre santé qu’être obèse ou fumer !

Et si ce n’était pas suffisant, la position assise prolongée affecte aussi notre santé émotionnelle et psychique. Le temps passé en position assise est associé à la dépression, à la détresse psychologique et même à la dégénérescence cérébrale précoce.

J’ai donc expliqué à Jacques les dangers de la position assise. Je pensais que le fait que ses douleurs soient apparues quand il était devenu sédentaire n’était pas anodin et qu’il pourrait bénéficier d’interventions qui réduisent son temps de position assise tout en effaçant les conséquences posturales causées à ce jour. Jacques semblait sceptique. Il croyait que l’intervention chirurgicale était inéluctable. Je sentais qu’il ne me prenait pas au sérieux et je décidai alors de le mettre au défi.

« Jacques, lui dis-je. Finalement, je ne peux rien faire pour vous. Par contre, je suis persuadé que vous pouvez faire quelque chose pour vous-même. Mais cela va vous paraître tellement simple que vous n’allez certainement pas y croire. Pourtant, je vous mets au défi d’essayer jusqu’à votre opération et de me prouver que j’ai tort. Si vous essayez, et que cela ne change rien, je vous rembourserai votre consultation téléphonique ».

Jacques me dit qu’il allait y penser. Une semaine plus tard, voici l’email que j’ai reçu :

 

Le futur nous dira si, grâce aux conseils prodigués et à l’aide de mon collègue chiropraticien, Jacques pourra éviter la chirurgie.

Et même si ce n’est pas le cas, il bénéficiera tout de même des nombreux bénéfices qu’amènent une réduction du temps passé en position assise, comme par exemple :

  • Réduction des douleurs vertébrales
    Réduction de la mortalité générale
    Extension de l’espérance de vie
    Diminution de la fatigue et amélioration de la vitalité
    Amélioration de la productivité
    Amélioration de la concentration

Et vous, combien de temps passez-vous en position assise chaque jour ?

Si vous l’êtes plus de 3 heures par jour, votre santé et en danger ! Alors n’attendez pas…

Mettez immédiatement en place les bonnes stratégies pour ne pas devenir la victime de votre chaise. Vous pourrez découvrir en plus de détails des stratégies simples pour diminuer votre temps de position assise – et comment mieux vous asseoir quand vous l’êtes – dans mon nouveau DVD ou programme en ligne…

 ... Prévenir les dangers de la position assise
 

Dans ce DVD ou programme en ligne de 102 minutes, vous découvrirez :

 La relation entre l’état d’apesanteur et les dangers de la position assise (6 :15)
Comment le manque de gravité donne lieu à un vieillissement précoce (10 :17)
Pourquoi la gravité est dangereuse en absence de mouvement (13 :58)
Le secret pour une vie longue et en bonne santé sur Terre (15 :03)
Ce que les recommandations sur l’activité physique ont complètement oublié (16 :07)
Ce qu’est le NEAT et pourquoi il détient la clé de notre santé (17 :52)
Les deux comportements sédentaires qui doublent votre risque de mortalité (26 :18)
Votre chaise est-elle la cause de votre surpoids ? (27 :39)
A quel point la position assise écourte votre espérance de vie (32 :16)
Souffrez-vous de « gravipause » ? (33 :17)
7 stratégies pour moins s’asseoir (40 :36)
Les bienfaits extraordinaires d’une heure de moins assis (43 :47)
4 astuces pour se lever plus (47 :52)
La pyramide du mouvement perpétuel (51 :44)
Comment faire de la gravité votre allié (53 :56)
L’impact de la culture et de la mode sur notre posture (1:02 :36)
Comment maintenir votre architecture vertébrale originelle (1:09 :02)
4 stratégies pour mieux s’asseoir (1:10 :01)
Démonstration de « stretchsitting » - soulager son dos en étant assis (1:11: 34)
Démonstration de « stacksitting » - se tenir droit tout en étant relaxe (1:18:45)
Soulager son dos grâce au coussin de siège à mémoire de forme (1:21:08)